Une nouvelle technique mini invasive pour le traitement chirurgical des hernies discales par voie endoscopique_

Date: 18.06.2013

 

 

Une nouvelle technique mini invasive pour le traitement chirurgical des hernies discales par voie endoscopique est proposée par la Clinique de La Source

Formé au système SpineView, le Dr Duccio Boscherini, spécialiste FMH en neurochirurgie, a développé une nouvelle approche chirurgicale pour le traitement minimalement invasif des hernies discales de type extraforaminal. Il est le premier neurochirurgien à pratiquer cette technique opératoire en Suisse, le 2ème en Europe. Actuellement, la Clinique de La Source est le seul établissement hospitalier du territoire helvétique à proposer ce type d’intervention.

 

Un système révolutionnaire pour la chirurgie minimalement invasive

SpineView est un nouveau système d’instrumentation endoscopique pour la chirurgie minimalement invasive qui permet au chirurgien d’opérer la colonne vertébrale avec une seule incision d’environ 1 cm. Grâce à la caméra intégrée, le chirurgien obtient une vision claire de la région à traiter, l’optique de l’endoscope permettant une parfaite visualisation des structures anatomiques. Les instruments intégrés à l’endoscope permettent de réaliser des gestes chirurgicaux d’une grande précision, dans un espace restreint. A l’extrémité du SpineView se trouve une mâchoire articulée qui permet au chirurgien de découper les fragments herniaires et de les extraire progressivement.

Couplée à la navigation chirurgicale et à l’imagerie 3D en salle d’opération, cette technique opératoire marque une nouvelle étape dans l’utilisation des techniques endoscopiques qui, après plusieurs années de balbutiements, arrivent maintenant à maturité.

 

Une sécurisation accrue du geste opératoire

Combinant les avantages de la chirurgie conventionnelle (ouverte) avec ceux des techniques mini invasives, ce nouveau procédé est un réel plus pour le chirurgien en ce qu’il garantit une sécurisation accrue du geste opératoire. Selon le Dr Boscherini « en couplant l’outil SpineView avec l’imagerie 3D, cette technique permet au chirurgien de voir ce qu’il fait et donc de maîtriser précisément son intervention ». Contrairement à d’autres techniques pratiquées dans le traitement des hernies discales extraforaminales (imagerie radiologique ou herniectomie), le chirurgien a une vision claire et directe de la zone à opérer, évitant ainsi tout risque d’endommagement des structures anatomiques, nerveuses ou ligamentaires. Cette technique affiche ainsi un taux de réussite de près de 90%, contre 95% pour la chirurgie ouverte et 70% pour la radiologie. On peut donc parler d’un « excellent compromis technique entre la visualisation et le désir de respecter l’anatomie », toujours selon le neurochirurgien.

 

Plus de confort et de sécurité pour le patient

Loin de se limiter seulement au chirurgien, les bénéfices de cette technique se mesurent surtout du côté du patient, en terme de confort et de sécurité. La taille de l’incision réduit les douleurs post opératoires et diminue le traumatisme musculaire. Elle permet ainsi une meilleure récupération, tout en diminuant les risques d’infections.

Mais c’est surtout la durée d’hospitalisation qui se voit considérablement réduite, la plupart des patients (80%) pouvant rentrer chez eux le jour même de l’opération (la moitié reprennent leur activité professionnelle la semaine qui suit).

 

Un meilleur contrôle des coûts

Si les coûts de l’intervention sont comparables à la chirurgie classique, la durée d’hospitalisation se voit drastiquement réduite (1 jour pour la technique SpineView contre 4 à 6 jours pour la chirurgie ouverte). Au final, cette technique est donc moins chère qu’une opération conventionnelle et permet un meilleur contrôle des coûts. A noter que les patients disposant uniquement d’une assurance de base ne sont couverts que s’ils sont admis en urgence à la Clinique de La Source dans l’un des cinq lits reconnus d’utilité publique.

 

2% de la population helvétique touché par la hernie discale

Considérée comme l’un des « maux du siècle », la hernie discale touche chaque année 2% de la population helvétique, soit environ 140'000 personnes. Sur la planète, près d’une personne sur cinquante serait touchée au cours de sa vie par ce problème. Les hernies discales de type extraforaminal représentant 10 à 20% des hernies.