Infirmière au Centre ambulatoire, spécialisée en endoscopie _

Sandrine Lambin, Infirmière référente pour le Centre de la prostate

 

«Les sacrifices personnels sont nombreux mais le métier d’infirmière est une source constante d’épanouissement.»

«Le métier d’infirmière n’a pas été mon rêve d’enfant, peut-être parce qu’il n’était pas aussi valorisé qu’aujourd’hui. J’ai commencé des études de médecine, et j’ai dû revoir mon projet après la 1re année. Un soir, sur le ton de la plaisanterie, mon père me dit «tu devrais choisir le métier d’infirmière dans l’armée, comme cela tu pourras voyager». C’est ainsi que je me suis lancée! J’ai été diplômée en 2009 à Paris, puis j’ai travaillé 10 ans à l’hôpital Cochin, à Paris toujours. J’ai rejoint la Clinique de La Source en 2018.

Le Centre ambulatoire comprend plusieurs secteurs d’activité, nos patients sont de tout âge, viennent pour des examens ou interventions chirurgicales ambulatoires ou, au contraire, bénéficient de suivis réguliers. La diversité des soins et la polyvalence demandée au personnel soignant sont très stimulantes. Le challenge est de créer rapidement une relation de confiance avec nos patients.

Je me suis spécialisée dans l’endoscopie, une technique qui permet d’explorer une cavité ou un conduit du corps (œsophage, estomac, intestin…) avec un tube muni d’un éclairage, d’une petite caméra et d’un canal permettant le passage d’instruments, telle une pince. Je suis également formée à la sédation, ce qui requiert de bonnes compétences relationnelles et du calme. Je me formerai l’année prochaine au CAS en hypnose médicale afin d’élargir ma prise en charge.

Après le tourbillon intense qu’ont été mes années parisiennes, j’apprécie le fait d’avoir le temps de donner un soin de qualité à mes patients. Les sacrifices personnels sont nombreux mais le métier d’infirmière est une source constante d’épanouissement. Nous pouvons l’exercer de mille façons et auprès de tant de personnes différentes… C’est un métier avec lequel on peut évoluer soi-même.»