Infirmière de liaison _

Eva Capone, Infirmière de liaison

 

« Mon rôle consiste à aider le patient pour que son retour à domicile se déroule dans des conditions conformes à ses besoins. »

«Je suis entrée dans le domaine des soins au travers de stages, en chirurgie et en gériatrie, puis j’ai suivi la formation d’infirmière-assistante à l’École des soins infirmiers de Morges. Quelques années plus tard, je me suis trouvée limitée dans ma fonction et la chirurgie m’intéressait. Cela m’a amenée à suivre, durant 2 ans, une formation en cours d’emploi d’infirmière-assistante dans le domaine opératoire au CHUV. Pour obtenir mon diplôme d’infirmière, j’ai effectué la passerelle en cours d’emploi à la Clinique de La Source. En 2014 puis en 2016, j’ai obtenu successivement un CAS (Certificate of Advanced Studies) puis un DAS (Diploma of Advanced Studies) en Éducation Thérapeutique du Patient à l’Université de Genève en travaillant dans le service de neurologie du CHUV auprès de patients atteints d’accident vasculaire cérébral.

Je me suis tournée ensuite vers le travail d’infirmière de liaison. Ma formation s’est faite sur le terrain, en milieu hospitalier au CHUV en étant employée par le Réseau Santé Région Lausannoise, sur environ un an. J’ai pratiqué le travail de la liaison pendant plus de 3 ans dans les services de médecine, chirurgie et au centre de réadaptation de Sylvana.

Mon rôle consiste à mener des entretiens avec les patients et leurs proches, si besoin, afin d’évaluer leur situation avant l’hospitalisation. Quel est leur degré d’autonomie? Quelles sont leurs ressources? Ont-ils besoin d’aller en convalescence ou dans un centre de réadaptation? Cherchent-ils un établissement de long séjour? De l’aide à domicile est-elle nécessaire? Mon rôle est d’évaluer la situation du patient avant son hospitalisation pour obtenir l’image globale de sa vie à domicile et préparer sa sortie pour que son retour se déroule dans des conditions conformes à ses besoins.

Mon travail décharge l’équipe soignante des tâches administratives et, par conséquent, leur permet de consacrer davantage de temps à la prise en charge des patients. En cernant bien leurs difficultés, nous pouvons leur amener les bonnes ressources et, plus important encore, faire émerger leurs propres capacités d’autonomie.»