Le robot da Vinci _

da Vinci Xi
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Cet appareil à la pointe de la chirurgie robotique est équipé d'une table d’opération mobile intégrée qui permet d’ajuster la position du patient en cours d’intervention, de façon synchronisée avec les mouvements du robot.

Créé à l’origine sur commande de l’armée américaine pour pouvoir opérer des soldats à distance, le robot da Vinci® n’est pas pour autant un système autonome. En effet, cet équipement ne peut ni être programmé ni prendre des décisions. Chaque manœuvre chirurgicale est pilotée par le·la chirurgien·ne installé·e confortablement dans la salle d’opération, aux commandes de l’appareil.

 

Les avantages

Pour le·la patient·e

  • Sécurité accrue
  • Réduction des douleurs post-opératoires
  • Diminution des pertes sanguines
  • Diminution du séjour post-opératoire
  • Rétablissement et retour à une activité normale plus rapide
     

Comment ça marche ?

Le robot chirurgical da Vinci® se compose de deux parties.

La première est le robot placé au-dessus du·de la patient·e. Il est muni de quatre bras opératoires au bout desquels sont fixés les instruments chirurgicaux - micro pinces, ciseaux, porte-aiguilles...

La seconde partie, est une console, ou parfois une double-console, située à distance du·de la patient·e. C’est là que le·la chirurgien·ne est installé·e, assis·e, pour manipuler les instruments  chirurgicaux grâce à des manettes. Le robot ne fait que ce que lui demande le chirurgien et reproduit avec ses bras les mouvements effectués par l'opérateur à la console.

Une caméra est installée sur un quatrième bras et permet de zoomer à volonté. Les caméras sont doublées, offrant une vision en trois dimensions au·à la chirurgien·ne, similaire à celle qu’il aurait lors d’une opération traditionnelle. 

Toujours placé  à côté du·de la patient·e, une équipe pluridisciplinaire qui connaît parfaitement le déroulement de l’intervention est présente tout au long de l’opération et assiste le·la chirurgien·ne. 

 

Les spécialités médicales

A La Source, le robot da Vinci est réservé aux opérations d’urologie, de chirurgie viscérale, de gynécologie et de chirurgie ORL.

 

Chirurgie viscérale

La vision tridimensionnelle, plus précise et plus naturelle, la flexibilité et la mobilité des instruments et la filtration (ou absorbation) des tremblements insensibles accroissent la sécurité des gestes opératoires des interventions da Vinci. Cela permet des gestes précis, les risques de complications graves post-opératoires sont diminués.


Gynécologie

De nombreuses pathologies bénignes, donc non-cancéreuses, peuvent affecter l’appareil reproducteur féminin, à tel point qu’une ablation de l’utérus (hystérectomie) est conseillée.

A l’heure actuelle, de nombreuses femmes évitent la large incision et les 4 à 6 semaines de convalescence qui vont de pair avec l’hystérectomie ouverte conventionnelle en optant pour la chirurgie mini-invasive.

 

Urologie

Parmi les pathologies concernées, le cancer de la prostate, qui touche un homme sur six, se situe en tête de liste. En Suisse, ce cancer est le plus fréquent chez l’homme et le deuxième le plus mortel après celui du poumon.

Si les avantages de la chirurgie robotisée sont manifestes pour la plupart des interventions laparoscopiques en urologie, c’est pour l’ablation de la prostate (prostatectomie radicale) que son utilisation prédomine.

Le da Vinci garantit une grande précision des gestes dans la dissection. Il permet de préserver les structures vasculo-nerveuses et facilite le rétablissement de la continuité urinaire par des sutures fines et précises.