Les spécialités médicales _

Chirurgie de pointe
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A La Source, le robot est réservé aux opérations d’urologie, de chirurgie viscérale, de gynécologie et de chirurgie ORL.

Chirurgie viscérale

Dans la chirurgie viscérale, la laparoscopie permet d’intervenir sans (ou avec très peu) de traumatisme de la paroi et des viscères. Ce qui diminue nettement le « mal-être » post-opératoire.
La vision tridimensionnelle, plus précise et plus naturelle, la flexibilité et la mobilité des instruments et la filtration (ou absorbation) des tremblements insensibles accroîssent la sécurité des gestes opératoires des interventions da Vinci. Cela permet des gestes précis, comme des dissections des organes fragiles ; la préservation de certains éléments importants et sensibles comme les nerfs ; et, enfin, des sutures fines et compliquées.
En chirurgie viscérale, pendant certaines résections coliques (du colon), le plexus nerveux destiné aux organes uro-génitaux peut être mieux repéré et respecté. Les anastomoses (sutures) digestives complexes, lors des opérations pour l’obésité (par exemple bypass gastrique), les interventions coliques, et les dérivations biliaires et pancréatiques sont ainsi de meilleure qualité. Et les risques de complications graves post-opératoires sont diminués.

 
Gynécologie

De nombreuses pathologies bénignes, donc non-cancéreuses, peuvent affecter l’appareil reproducteur féminin, à tel point qu’une ablation de l’utérus (hystérectomie) est conseillée.
Les médecins recommandent souvent l’hystérectomie lorsqu’aucun traitement médicamenteux ou un changement de style de vie ne permet la guérison ou ne parvient à remédier aux symptômes.
A l’heure actuelle, de nombreuses femmes évitent la large incision et les 4 à 6 semaines de convalescence qui vont de pair avec l’hystérectomie ouverte conventionnelle en optant
pour la chirurgie mini-invasive. Le robot da Vinci permet une vision optimale grâce aux trois dimensions, une meilleure précision, une position ergonomique et une stabilité de l’image. En outre, l’accessibilité et la dissection sont facilitées par ce système.

Outre l’hystérectomie, voici quelques exemples d’utilisation du da Vinci :

  • Ablation de fibromes utérins (myomectomies)
  • Traitement de l’endométriose (affection gynécologique provoquée par la présence de fragments de muqueuse utérine qui se forment en dehors de leur localisation normale)
  • Chirurgie de l’infertilité
  • Certaines chirurgies de cancers
  • Promonto-fixation (traitement de prolapsus génital)
 
ORL

Le robot chirurgical da Vinci trouve sa place en chirurgie ORL pour le traitement de certains cancers de l’oropharynx et supra glottiques.
Grâce aux instruments miniaturisés très mobiles et à la qualité de l’image en haute définition qu’offre da Vinci, le chirurgien peut enlever la tumeur en passant par la bouche.
De plus, la capacité de suture permise par la maniabilité des instruments permet des procédés de reconstruction jusque-là impraticables.
La chirurgie robotisée constitue une véritable avancée pour les patients dans le traitement des tumeurs du pharynx et du larynx. Alors qu’il fallait auparavant ouvrir le cou pour atteindre une tumeur située dans le pharynx ou le larynx, c’est-à-dire la « gorge », le robot permet maintenant de l’atteindre en passant par la bouche avec une relative facilité. Ce qui évite donc de pratiquer une trachéotomie sur le malade.

 
Urologie

Cette spécialité concerne les voies urinaires (reins, uretères, vessie, urètre) ainsi que le système reproducteur masculin.
Parmi les pathologies concernées, le cancer de la prostate, qui touche un homme sur six, se situe en tête de liste. En Suisse, ce cancer est le plus fréquent chez l’homme et le deuxième le plus mortel après celui du poumon.
Si les avantages de la chirurgie robotisée sont manifestes pour la plupart des interventions laparoscopiques en urologie, c’est pour l’ablation de la prostate (prostatectomie radicale) que son utilisation prédomine.
La prostatectomie radicale est l’une des options de traitement du cancer localisé de la prostate. 

Le da Vinci garantit une grande précision des gestes dans la dissection. Il permet de préserver les structures vasculo-nerveuses et facilite le rétablissement de la continuité urinaire par des sutures fines et précises.
La chirurgie robotique peut aussi être utilisée pour d’autres interventions urologiques comme l’ablation des tumeurs rénales ou la chirurgie reconstructive des voies urinaires.